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Le Chant des Atomes
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99 éléments 
99 séquences électroacoustiques​

« Dans toute poésie,
le chaos doit transparaître
sous le voile uni de l’ordre. »

Novalis
Création sonore : Duo Kairos
Conception et réalisation : Dominique Vasseur
Contribution aux séquences électroacoustiques : Jacques Deregnaucourt
Développement scientifique et informatique : Téo Vasseur

​
Au Ve siècle av. J.-C. déjà, la « musique des sphères » théorisait l’idée que l’univers est régi par des rapports numériques harmonieux, et l’on accordait à la musique le pouvoir de faire entendre les réalités inaudibles du monde et de la nature. Les étymologistes envisagent souvent le mot musica comme la contraction de mundi cantus, le chant du monde.
Si les atomes ont un chant, il nous faut d’abord l’imaginer, puis tenter de l’extraire du champ des secrètes correspondances qui relient la science des éléments à la science musicale (la musica mundana).
Nous avons pour ce faire adopté une approche systémique et un principe de conversion : un son peut se définir selon son spectre de vibrations acoustiques et la fréquence qui en résulte (nombre de vibrations par seconde), exprimée en hertz. Chaque élément chimique peut se définir selon son spectre d’émission de lumière (ou d’absorption, ils sont complémentaires) et l’ensemble des raies qui le caractérisent, avec leurs longueur
s d’ondes, exprimées en nanomètres.
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Bien que de nature différente – la distance pour la longueur d’onde et le temps en hertz pour la fréquence –, ces valeurs sont en vérité inversement proportionnelles, et une formule les associe : λ = c/f ou bien f = c/λ
λ désignant la longueur d’onde,
f la fréquence et
c la « célérité » – la vitesse de la lumière dans le vide et sa valeur : 299 792 458 m/s.
Selon cette formule, on obtient une fréquence pour chaque longueur d’onde d’un spectre.
Par exemple, pour λ = 600 nm,
f = 299 792 458 m.s-1/600 nm = 499 654 096 666 666.66… soit ≈ 499 654.097 GHz.

La fréquence obtenue par le moyen de cette conversion étant généralement bien trop élevée pour entrer dans le domaine audible par l’oreille humaine (entre 16 Hz et 20 000 Hz), nous recourons au principe de l’octave (intervalle correspondant au doublement ou au dédoublement de la fréquence). En divisant successivement par 2, ou autrement dit par une puissance de 2, on descend d’un certain nombre d’octaves de façon à conserver une note correspondant à la fréquence initiale.
Pour reprendre l’exemple, 499 654.097 GHz/240 ≈ 454.4 Hz.
L’ensemble des longueurs d’onde caractéristiques d’un spectre est alors traduit en autant de fréquences correspondantes. Ainsi transposé, chaque élément dispose de sa signature sous forme d’un agrégat de fréquences pouvant être traité au plan sonore*. Enfin, l’intensité, sensiblement différente d’une raie spectrale à l’autre (exprimée sans unité car c’est une intensité relative), détermine la dynamique assignée à chacune des fréquences de l’agrégat.
Mais l’application exacte d’un processus rigoureux** implique aussi, et heureusement, la sensibilité du musicien, perceptif et interprète au quotidien du monde qui l’entoure.
Comment le son peut-il envisager et peindre la matière ?
Comment percevoir le chant des atomes, si ce n’est dans l’étonnement d’une écoute renouvelée, voire désorientée ? Les nouvelles technologies, l’électronique et l’informatique musicales forment le terrain fertile de l’inédit musical et sonore où nous nous tenons.
​La diversité des sons dont nous disposons compose alors le paysage de notre entreprise synesthésique où chaque élément est subjectivement associé à un timbre, une texture, une enveloppe…
Notre ouvrage qui ne prétend nullement restituer le chant des atomes, mais plutôt l’interpréter, le dessiner, en saisir le possible écho… et, ce faisant, stimuler l’intention éminemment poétique du projet éditorial du "Système poétique des éléments". 
* Certains spectres d’éléments pouvant se caractériser par un nombre considérable de raies, notre procédé ne retient que les raies dites « persistantes » ou « sensibles » qui restent observables indépendamment des variations des paramètres expérimentaux lors d’une analyse spectroscopique.
**Notre process ne nous a pas permis d’entendre le chant des 19 derniers éléments du tableau. L’exploitation des données spectroscopiques est limitée aux 99 premiers éléments, car au-delà il s’agit de noyaux trop instables pour être synthétisés en quantités suffisantes pour l’analys
e.
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